Ce cliché ancien nous montre principalement « les soldats du feu » dans un contexte historique précis, souvent en lutte contre les incendies ou les destructions provoqués par les bombardements, alliés ou ennemis, au cours des Première et Deuxième Guerres mondiales.
Véritable professionnel dans la lutte contre le feu et figure héroïque par excellence, le pompier n’hésite pas à porter secours souvent au péril de sa vie. « A compter des années 1880, les pompiers morts en service sont dits « morts au feu ». (…). Les morts au feu font l’objet d’un cérémonial particulier, toujours en vigueur : dans chaque caserne a lieu chaque semaine l’appel de leurs noms devant la plaque qui les commémore ».
(Didier Sapaut, Paris : la grande armée du feu, L’Histoire, n°360, janvier 2011).