Union des Gaullistes de France (UGF)

Union des Gaullistes de France (UGF)

Association fondée en novembre 2009 et enregistrée à la Préfecture de Police de Paris. Objet: faire vivre les idées et l’œuvre du Général de Gaulle, chef de la France Libre et président de la République française. L'UGF est parrainée par des sénateurs, membres de l'amicale gaulliste du Sénat. L'UGF est placée sous le haut patronage de Monsieur Raymond Sasia (Ancien officier de sécurité du Général de Gaulle, inspecteur général honoraire de la Police nationale, commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, 1ère classe d'honneur de la Légion étrangère) et précédemment sous le haut patronage du Général d'Armée Albéric Vaillant† & du Général de corps d'Armée Jean Combette†


La Centurie des plus jeunes Croix de Guerre de France ( 12 ans, 13 ans, 15 et 17 ans!)

Publié par Secrétariat Général de l'UGF sur 13 Novembre 2009, 06:00am

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Exemplarité et mise à l'Honneur de la Jeunesse de France



Ils sont 100, c’est une Centurie, la Centurie des plus jeunes Croix de Guerre de France, des jeunes de 17, 18, 19 ans qui, refusant de partir au STO et de participer à l’effort de guerre de l’Allemagne Nazie, devinrent, auprès de leurs aînés, des FTP (francs-tireurs Partisans) ou des FFI (forces françaises de l’intérieur), des soldats de l’ombre qui allaient sauver l’honneur de la France. Ils sont venus à Châteaubriant , notamment à la Sablière et au Monument commémoratif du Camp de Choisel. Quelques exemples, parmi les plus jeunes :

Jean Jacques Auduc a servi d’agent de liaison et de parachutage dans la Sarthe. Il a reçu la Croix de Guerre à 12 ans.

Ginette Thireau, 12 ans, était agent de renseignement et de recrutement pour le réseau « Vengeance », captant les messages de Radio Londres pour les transmettre ensuite aux agents responsables des terrains de parachutage. Elle a caché chez elle des armes pour le Maquis Indre et Loire.

René Louis Tisserand, participa aux caches d’armes et d’explosifs dès 13 ans.

Jean-Marie Constantin servit entre 13 et 15 ans dans la Résistance et dut faire face à la torture pendant une semaine. Malgré la sauvagerie des sévices (tendons coupés, fracture des vertèbres lombaires, perte d’un testicule), il ne dévoila aucun renseignement sur l’organisation à laquelle il appartenait. Son père fut déporté à Dachau et en revint invalide à 100 %. Son frère mourut à Buchenwald dans la chambre à gaz.

Serge Lécuyer pillait, à 13 ans, les wagons qui partaient pour l’Allemagne, pleins de ravitaillement.

Maurice Fontès, à 15 ans, sabotait les galeries de charbon dans l’Hérault.

François Fydrych, à 17 ans, menait des actions de sabotage et de détérioration d’avions allemands.

Micheline Fohland à 17 ans, participa au déraillement d’un train de matériel allemand sur la ligne Quimper-Brest, et transporta des armes au maquis. Elle monta à l’assaut avec un groupe de maquisards.

(M. Lebret, de Moisdon-la-Rivière, qui ne fait pas encore partie de la centurie, fut Croix de Guerre à 16 ans)

Il faudrait les citer tous, ces jeunes garçons et filles, aux origines pour la plupart modestes qui, à moins de 20 ans, ont distribué des tracts, la presse clandestine, ou des faux-papiers, collé des affiches, gardé des dépôts d’armes, servi d’agents de liaison, manipulé armes et explosifs, préparé le déraillement de trains allemands, participé à des sabotages, organisé l’hébergement de réfractaires, servi de passeurs à des prisonniers évadés des camps, à l’âge où les autres profitent des jeux et des joies de la vie et construisent leur avenir.

Répétons-le encore : de ces soldats de l’ombre, comme Châteaubriant en connut un certain nombre, on oublie souvent de parler lors des cérémonies patriotiques qui sont souvent réservées aux « Anciens Combattants » (enrôlés, eux, comme soldats des armées régulières).

Ces jeunes résistants, qui n’étaient pas des « pousse-rapière » mais des « pousse-liberté » (comme dit l’entre eux) surent donner l’exemple de « la vraie fraternité, du courage civique, de l’oubli de soi, de l’esprit de sacrifice, de l’amour de la Patrie » pour faire respecter la nation et son drapeau. Ils avaient l’âge du petit Joseph Bara, ce héros de 1793, qui a tant inspiré peintres, sculpteurs et poètes. Hussard de la République, quand on exigea qu’il crie « Vive le Roi », il cria « Vive la République », acclamation qu’il paya de sa vie.

Le droit se mérite

Ces jeunes « Croix de Guerre », lorsqu’on examine la suite de leur « carrière », on remarque qu’ils n’ont pas « fait carrière », pas d’emploi réservé, pas de poste honorifique, mais de nombreux engagements associatifs : « Leur action d’éclat initiale aurait pu être le fait de l’insouciance et du hasard. La suite de leur existence prouve le contraire »

« Depuis que le clairon a sonné le cessez-le-feu, faisant de nous des survivants d’autant de catastrophes meurtrières, nous avons eu tout loisir de méditer sur ce que nous avons appris à nos dépens : que le droit se mérite, y compris le droit de vivre libre, que l’homme ne survivra et ne s’épanouira que s’il sait vaincre les forces mauvaises de la férocité » (1)

Le « Centurion », responsable de cette Centurie, est André Morel, alias « Mammouth », Croix de Guerre à 16 ans, engagé 16 ans dans le Maquis FFI du Rhône. Homme de culture, pour lui « la Centurie des plus jeunes Croix de guerre de France a indéfectiblement associé le feu de la passion sans laquelle la vie est peu de choses, à l’honneur sans lequel la vie n’est rien ». Maire d’Abjat sur Bandiat, il a mené une vie publique et associative très riche (association des maires de France, syndicat d’adduction d’eau, conseiller prud’homme, lauréat en 1985 de la Marianne d’Or, etc)

Ce sont ces hommes qui sont venus à Châteaubriant le 14 septembre 2002.

Nous leur sommes redevables de pouvoir vivre libres, ils ont droit à notre respect parce qu’ils envoient « un message d’espérance en l’avenir de l’humanité, un avenir qui sera ce que les hommes mériteront ». (1)

André Morel, le Centurion, (Croix de guerre à 16 ans) sait bien qu’à la guerre on prend des leçons de courage, d’audace, d’intrépidité, mais « nous y avons aussi connu quelques licences, impunités, désinvoltures, qui pouvaient inspirer au retour à la vie civile des dévoiements, des égarements de toutes natures »

La Centurie regroupe au contraire ceux qui ont su emprunter le droit chemin au retour dans leur ville ou leur campagne et « rester fidèles à la tolérance sans jamais accepter l’intolérable » (1).


André Morel, citant Molière, dit « Mettons flamberge au vent et bravoure en campagne » et il fait référence à La Boétie, l’ami de Montaigne, qui avait 16 ans quand il entreprit le « discours de la servitude volontaire ».

« Nous aurions pu placer notre société sous son haut patronage, dit encore André MOREL, puisque nous sommes liés par d’incontestables affinités : défenseurs des réprouvés, des opprimés, des peuples en lutte pour leur survie, nous avons quelque part hérité de sa révolte contre toute exploitation, tout abus de force, toute corruption, toute mystification »

(1) extraits du livre « Centurie des plus jeunes Croix de Guerre de France », par André Morel. 8 avenue Pasteur, 24100 Bergerac.

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